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samedi 9 juin 2012

1Q84 - Tome 2 : Juillet-Septembre de Haruki Murakami




Résumé :

C'est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.

En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.

Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille échappé ç la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?




Mon avis :

Le premier tome de la saga 1Q84 m’avait plu, mais  je n’en gardais pas non plus un souvenir transcendant. Un bon souvenir c’est certain, mais pas de quoi me jeter sur le prochain tome.
L’auteur y plantait le décor, nous introduisait lentement dans l’histoire de ces personnages, qui au départ n’ont pas l’air d’avoir de rapport, mais dont les histoires se lient petit à petit. A la fin de ce premier tome, nous resterions avec beaucoup d’interrogations.

Ce deuxième tome, je l’ai trouvé infiniment plus prenant. On avance beaucoup plus vite dans l’histoire, en gardant la même intrigue principale. Ce livre nous apporte beaucoup de réponses, ce qui m’a empêché de le fermer pour passer à d’autres activités.
On y suit toujours nos deux héros principaux, Tengo et Aomamé. Mais leur histoire se rapproche, leur histoire les rapproche. Fukaéri en est la clé de voute, et reste égale à elle-même, toujours aussi mystérieuse.

L’histoire nous permet aussi de découvrir, avec envie, le contenu du roman de Fukaéri, réécrit par Tengo : « La Chrysalide de l’air ». On en apprend aussi un peu plus sur les fameux « Little People » qui étaient jusqu’à présent pour moi une notion, ou peut-être des êtres, en tout cas quelque chose de très abstrait.

L’écriture de l’auteur est, pour moi, merveilleuse. Je me suis sentie portée par l’histoire, par la poésie de cette œuvre.

Des questions subsistent cependant, des questions qui m’ont donné envie d’enchaîner directement sur le tome suivant. Ce qui parait assez exceptionnel pour moi puisqu’il s’agit de deux gros bouquins à lire d’affilé, et c’est loin d’être dans mes habitudes.
Pas le choix, l’histoire est tellement prenante que je ne pouvais pas attendre la lecture d’un autre livre entre ce tome-ci et le suivant.

Pour conclure, c’est un livre qui, contrairement au précédent tome, je conseille de tout cœur. N’hésitez pas non plus à vous procurer la suite, sinon l’attente risque d’être horrible !


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