Résumé :
Jayné Heller a toujours refusé de
croire à la magie. Il est temps qu'elle change d'avis. Son oncle décédé, elle
hérite d'une fortune incroyable et d'une mission étrange : combattre une cabale
de sorciers appelée le Collège Invisible. Sous l'autorité de Randolph Coin, les
membres du Collège invoquent des esprits démoniaques afin d'accroître leur
pouvoir. Jayné a du mal à croire à l'existence de la magie mais doit se rendre
à l'évidence.
Mon avis :
Je préfère vous
avouer tout de suite que c’est assez compliqué pour moi de faire une critique
où mon avis reste très mitigé…
La couverture est
très jolie, assez énigmatique avec cette jeune femme de dos - sûrement Jayné -
qui tient un couteau entouré d’une aura, ou d’une flamme, et avec des
inscriptions lumineuses qui flottent sur sa peau.
Au dos du livre,
on retrouve un résumé qui, je trouve, en dit un peu trop sur l’histoire.
Finalement, le gros de l’intrigue est presque entièrement posé avant même
d’avoir ouvert le livre.
En ce qui
concerne l’histoire, alors non, je n’ai pas tellement été emballée par le
premier tome de cette saga. Mais d’un autre côté je ne l’ai pas détesté non
plus.
On suit une jeune
fille de la fin de ses 22 au début de ses 23 ans. Elle est, au départ
totalement paumée, ne travaille pas, n’est pas non plus scolarisée, et qui vit
plus ou moins au jour le jour. Elle a coupé les ponts avec sa famille, une
famille très – voire trop - croyante, avec un père totalement intolérant, une
mère très en retrait. Seul son frère parait « normal ».
Elle apprend que
son oncle, la seule personne sur terre à être présente quand elle avait des
soucis, vient de décéder, la laissant seule héritière. Elle va se rendre compte
que son oncle cachait bien son jeu, et avait bâti un royaume autour de la
chasse aux démons. Activité qui semble être vraiment lucrative, mais qu’elle a
du mal à croire vrai.
Aidée par des
connaissances de son oncle, elle va devoir affronter un gros méchant.
Les personnages
ne sont, pour moi, pas très travaillés. On se retrouve donc avec une Jayné qui est
la représentation type d’une jeune femme aux yeux d’un homme. Un passage assez
navrant du livre la décrit en train d’essayer de faire passer son stress en
faisant du shopping, où elle va dépenser près de 8 000 dollars, puis prise
de culpabilité, elle va les donner à une association pour les femmes battues.
Mouais, très stéréotypé non ? Je l’ai trouvé assez chiante, elle est décrite
comme grande gueule, mais pour moi c’est plus une personne qui agit avant de
réfléchir.
Les gros durs qui
vont l’accompagner dans sa quête sont eux non plus, pas très attachants. Leur description
physique est plus que succincte, leur personnalité pas assez profonde.
Pour de la
bit-lit, il fallait une histoire d’amour. L’auteur en a intégré une, mais il
aurait mieux fait de s’abstenir. Elle est trop superficielle, trop le genre d’histoire
d’un soir.
Au-delà de ces
défauts, il faut noter que c’est un roman plein d’action, dans un monde très
bien imaginé – trop bien même vu qu’on s’y perd facilement avec tant d’espèces
différentes. L’intrigue, bien que très légère voire inexistante, n’en reste pas
moins plaisante. L’histoire m’a donné l’impression de regarder l’épisode d’une
série, dès le début on se doute à peu près de la fin, il n’y a pas le temps de
plusieurs rebondissements. Mais elle reste assez efficace pour avoir envie de
lire le livre jusqu’à la fin.
Du même point de
vu, je pense lire la suite, puisque là, pour moi il m’a manqué un temps d’adaptation
à l’histoire, à ce monde assez complet et compliqué, imaginé par l’auteur.
Cette histoire ne
m’a pas fait vibrer, je ne me suis pas vraiment attachée à l’héroïne, mais je
ne peux pas dire que j’ai passé un moment désagréable en sa compagnie.
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